Simon McGrath

Simon McGrath

Héro de sa propre histoire

Une histoire ça débute souvent par une émotion, par une rencontre, par une urgence de ne pas passer à côté de quelque chose, par le sentiment fort d’accomplir une mission, de se réaliser, de vivre quelque chose qui est plus grand que nous-mêmes.
Lorsqu’on réalise que la vie nous est prêtée et qu’il nous est impossible de contrôler les éléments et les événements qui surviennent. On comprend. On ne cherche plus le sens, on vit. On se pose moins de questions, on apprécie, on reconnaît on contemple un peu. On utilise les expériences, quelles qu’elles soient pour accomplir cette mission, répondre à cette petite voix qui nous parle.

Cette petite voix qui se manifeste par le frisson créé par l’accolade d’un enfant. Qui crie lorsque la douleur est trop grande. Cette petite voix qui se fait de plus en plus forte si on ne lui prête pas assez attention. Être un artiste, c’est avant tout faire preuve d’humilité. Utiliser son passé pour en faire un rêve de demain. Partager son histoire avec les mots que nous possédons et chercher à en apprendre d’autres pour mieux l’expliquer.

Certaines personnes vieillissent sans jamais grandir et d’autre grandissent sans jamais vieillir. Lorsque qu’une histoire est lue avec émotions et bienveillance, il est possible d’imaginer les paysages, les personnages, de s’y transposer de la plus belle des manières.

L’histoire est utile pour en tirer des leçons, l’histoire s’écrit qu’on le veuille ou non.

L’histoire se transmets, se transforme, prend différentes teintes en fonction du temps qui passe après chaque page tournée.

Une histoire ça n’a jamais vraiment de fin, tant qu’on continue de la raconter.
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