Marie-Jo Thério
Avide de liberté, aérienne, bohémienne dans l'âme, Marie-Jo Thério a la voix mystérieuse qui chavire et une présence qui transperce.
Elle a bourlingué ici et là et s'est imprégné des parfums d'ailleurs et revient toujours nous hanter de sa si belle musique. Une fille parfois complexe, certainement sensible, passionnée et rêveuse qui vit sans compromis au rythme du vent et des saisons.
Marie-Jo Thério est né à Moncton au Nouveau-Brunswick et a grandi auprès d'une mère chanteuse et de trois frères musiciens. Dès l'âge de dix ans, on l'inscrit à des cours de piano et à treize ans, elle s'évade dans ses premières chansons, explore son propre univers musical. Trois ans plus tard, Marie-Jo présente alors son propre répertoire.
C'est à dix-sept ans qu'elle quitte Moncton pour la métropole et débute, à l'Université de Montréal, des études en littérature. Marie-Jo fait ensuite une incursion au Conservatoire d'Art Dramatique d'où elle est mise à la porte. Sa passion pour l'écriture demeure et elle débute alors le circuit des boîtes à chansons (Bistro d'Autrefois, Butte Saint-Jacques, et autres) où l'on fait place aux jeunes auteurs-compositeurs- interprètes. Plusieurs spectacles se succèdent; incursion dans le monde de l'enfance, musique allemande et voilà que Michel Tremblay lui propose d'auditionner pour l'opéra romantique Nelligan. Elle séduit le metteur en scène Claude Brassard et décroche le rôle de Gertrude, la jeune soeur de Nelligan.
En 1990, elle monte un band avec des amis musiciens et produit elle-même un spectacle à La Licorne. La même année, Marie-Jo est de la production Les Misérables où elle est à la fois la doublure de Cosette et Éponine. Elle participe aussi à divers festivals : Québec, Caraquet, St-Malo, Lafayette, Manitoba. Le Festival de Granby l'accueille dans la catégorie auteur-compositeur-interprète. Elle atteint la finale.
Parallèlement, le téléroman Chambres en ville lui fait de l'oeil. Marie-Jo devient Laura, une adolescente complexe, qui au départ, n'est qu'un personnage épisodique. Son aventure télé dure finalement trois ans. Elle quitte le plateau de Télé-Métropole pour se consacrer entièrement à la chanson. « Je me donne la permission d'avancer, avec mes doutes et mes rêves, ma révolte et ma vulnérabilité », dira-t-elle plus tard.
1995 marque une année charnière pour Marie-Jo Thério. Un premier album, Comme de la musique, et une série de spectacle en 1996 au Théâtre Du Maurier de la Place des Arts la consacrent au rang des jeunes auteurs-compositeurs-interprètes à surveiller. De partout on salue son originalité. Cette artiste hors norme est désormais incontournable dans le paysage musical québécois. La critique montréalaise est unanime. Iconoclaste, tous s'entendent : Marie-Jo fait tout simplement du Marie-Jo Thério. 1996 fait aussi de Marie-Jo la première récipiendaire du prix de la Fondation Félix-Leclerc dans le cadre des FrancoFolies de Montréal. Cet honneur sera pour elle un accès direct à Larochelle. 1996, c'est aussi sa participation au spectacle de la St-Jean Baptiste devant plus de 30 000 personnes. Elle participe peu après au Festival d'été de Québec qui se soldera, au début de 1997, par la première partie de Georges Moustaki au Casino de Paris. Séduit par sa prestation à Québec, le Métèque l'invite illico à prendre part à son spectacle. 1997 fera enfin de Marie-Jo la gagnante du Prix Sentier des Halles.
L'année 1998 est marquée par de nombreux déplacements entre l'Europe et le Québec. La francophonie flirte plus que jamais avec elle. Marie-Jo est alors en pleine écriture des chansons de son prochain album. En 1999, elle tourne avec le réalisateur Rodrigue Jean, en plein coeur de Bathurst, le film Full Blast où elle interprète une chanteuse en quête d'amour.
Début 2000. L'album se concrétise portant le nom La Maline, une co-production GSI Musique et Les Disques Audiogram sous la direction artistique de Patrice Duchesne. Sortie : mars 2000. Un album qui rend pleinement la force du talent de Marie-Jo Thério avec toutes ses beautés et ses contradictions. D'ici là, elle poursuivra sa route avec l'assurance de ceux qui suivent leur voix intérieure et vivent leur vie à coup de coeurs !
Marie-Jo Thério est né à Moncton au Nouveau-Brunswick et a grandi auprès d'une mère chanteuse et de trois frères musiciens. Dès l'âge de dix ans, on l'inscrit à des cours de piano et à treize ans, elle s'évade dans ses premières chansons, explore son propre univers musical. Trois ans plus tard, Marie-Jo présente alors son propre répertoire.
C'est à dix-sept ans qu'elle quitte Moncton pour la métropole et débute, à l'Université de Montréal, des études en littérature. Marie-Jo fait ensuite une incursion au Conservatoire d'Art Dramatique d'où elle est mise à la porte. Sa passion pour l'écriture demeure et elle débute alors le circuit des boîtes à chansons (Bistro d'Autrefois, Butte Saint-Jacques, et autres) où l'on fait place aux jeunes auteurs-compositeurs- interprètes. Plusieurs spectacles se succèdent; incursion dans le monde de l'enfance, musique allemande et voilà que Michel Tremblay lui propose d'auditionner pour l'opéra romantique Nelligan. Elle séduit le metteur en scène Claude Brassard et décroche le rôle de Gertrude, la jeune soeur de Nelligan.
En 1990, elle monte un band avec des amis musiciens et produit elle-même un spectacle à La Licorne. La même année, Marie-Jo est de la production Les Misérables où elle est à la fois la doublure de Cosette et Éponine. Elle participe aussi à divers festivals : Québec, Caraquet, St-Malo, Lafayette, Manitoba. Le Festival de Granby l'accueille dans la catégorie auteur-compositeur-interprète. Elle atteint la finale.
Parallèlement, le téléroman Chambres en ville lui fait de l'oeil. Marie-Jo devient Laura, une adolescente complexe, qui au départ, n'est qu'un personnage épisodique. Son aventure télé dure finalement trois ans. Elle quitte le plateau de Télé-Métropole pour se consacrer entièrement à la chanson. « Je me donne la permission d'avancer, avec mes doutes et mes rêves, ma révolte et ma vulnérabilité », dira-t-elle plus tard.
1995 marque une année charnière pour Marie-Jo Thério. Un premier album, Comme de la musique, et une série de spectacle en 1996 au Théâtre Du Maurier de la Place des Arts la consacrent au rang des jeunes auteurs-compositeurs-interprètes à surveiller. De partout on salue son originalité. Cette artiste hors norme est désormais incontournable dans le paysage musical québécois. La critique montréalaise est unanime. Iconoclaste, tous s'entendent : Marie-Jo fait tout simplement du Marie-Jo Thério. 1996 fait aussi de Marie-Jo la première récipiendaire du prix de la Fondation Félix-Leclerc dans le cadre des FrancoFolies de Montréal. Cet honneur sera pour elle un accès direct à Larochelle. 1996, c'est aussi sa participation au spectacle de la St-Jean Baptiste devant plus de 30 000 personnes. Elle participe peu après au Festival d'été de Québec qui se soldera, au début de 1997, par la première partie de Georges Moustaki au Casino de Paris. Séduit par sa prestation à Québec, le Métèque l'invite illico à prendre part à son spectacle. 1997 fera enfin de Marie-Jo la gagnante du Prix Sentier des Halles.
L'année 1998 est marquée par de nombreux déplacements entre l'Europe et le Québec. La francophonie flirte plus que jamais avec elle. Marie-Jo est alors en pleine écriture des chansons de son prochain album. En 1999, elle tourne avec le réalisateur Rodrigue Jean, en plein coeur de Bathurst, le film Full Blast où elle interprète une chanteuse en quête d'amour.
Début 2000. L'album se concrétise portant le nom La Maline, une co-production GSI Musique et Les Disques Audiogram sous la direction artistique de Patrice Duchesne. Sortie : mars 2000. Un album qui rend pleinement la force du talent de Marie-Jo Thério avec toutes ses beautés et ses contradictions. D'ici là, elle poursuivra sa route avec l'assurance de ceux qui suivent leur voix intérieure et vivent leur vie à coup de coeurs !
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