La compagnie créole

La compagnie créole

Né sous le ciel des îles caribéennes en 1975, le groupe caribéen-guyanais La Compagnie Créole connaît son heure de gloire dans les années 1980 avec ses nombreux tubes joyeux.
Originaires des Antilles, les membres de La Compagnie Créole voient le jour en Martinique, en Guyane française et en Guadeloupe.

L'aîné du groupe n'est autre que le bassiste et chanteur Julien Tarquin qui naît à Marigot, en Martinique le 16 septembre 1948. Le cadet, c'est le guitariste, percussionniste et chanteur José Sébéloué qui voit le jour à Ouanary, en Guyane française le 17 septembre 1948. La troisième, c'est la chanteuse Clémence Bringtown qui naît d'un père américain à Le Robert, Martinique, le 17 décembre 1948. Puis, le quatrième, c'est le batteur, percussionniste et chanteur Guy Bevert qui voit le jour à Basse-Terre, Guadeloupe le 18 février 1949. Enfin le benjamin, c'est le guitariste et chanteur Arthur Apatout naissant à Pointe-à-Pitre, Guadeloupe le 6 juin 1951. Plus tard, afin d’embrasser le métier de producteur, il ne fera plus partie de la formation.

Après la formation du groupe, La Compagnie Créole se produit surtout dans les îles caribéennes. En 1982, au bout de sept années d'expériences scéniques et de création, le collectif présente son premier opus créole « Blogodo » qui fait un énorme tabac aux Antilles et dans les Caraïbes.

Forts de cette première expérience, les musiciens-chanteurs décident de partir à l'assaut d'une scène plus vaste en composant des chansons en français. Pari réussi, ils conquièrent immédiatement le public français et francophone avec leurs fameux titres « C'est bon pour le moral » et « Vive le douanier Rousseau » en 1983. Depuis, les tubes à la tête des hit-parades s'enchaînent, conférant au groupe une multitude de disques d'or et de platine. Citons le titre retentissant « Bons baisers de Fort de France », le brillant « Le bal masqué », le très joyeux « Ça fait rire les oiseaux » et l'inoubliable « Sans chemise sans pantalon ».

Suite à leurs nombreux succès communs jusqu'à l'aube des années 1990, les membres de La Compagnie Créole s'essaient à d'autres projets dès 1992. Pour preuve José Sébéloué et Clémence Bringtown publient un opus en duo la même année. Parmi les pièces, on retrouve « Le jardin du bonheur », « Espérance » et « Le mardi gras ».

Quatre ans plus tard, la chanteuse livre sa version solo très vivante des « Rois mages » de Sheila. Entre temps, une compilation du groupe au titre nostalgique « Leurs plus grands succès » est dans les bacs. Il sera suivi par un DVD inédit et un « Best of » de la compagnie en 2003.

Parallèlement à ses publications, le collectif continue à propager sa joie contagieuse dans les salles de fête avec sa musique zouk très colorée.

En 2007, les musiciens-chanteurs entament une grande tournée dans les îles. L'année d'après, ils poursuivent avec une tournée canadienne. En 2009, ils font partie des artistes de la fameuse tournée Âge tendre et Têtes de bois aux côtés de Bobby Solo, Sheila, Fabienne Thibeault et bien d'autres...
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