Jeannot Bournival

Jeannot Bournival

Confiture printemps comète moustache molle, c’est la juxtaposition symbolique de miroirs face à l'aube d’une mutation transphorique qui se manifeste en ; un pinch mou rêvant d’avenirs, un bourgeon couvant sa branche en éveil ou le renouveau renouvelé du matin redoux café crème.
La comète, épicentre du présent ouvrage, est un ramassis de restes solaires, un moton de pollen cosmique, un tas de graines de toast d'étoiles ou de poils stellaires savamment retissé, qui forme à son tour, face au froid, une structure de glace chorégraphique, en quête d'un soleil embrasé à embrasser, pour l'éternité.

Du jargon céleste à notre poésie quotidienne, on peut vivre une comète dans son café, dans son miroir beurré de gouttes de pâte à dents ou dans une chaudière d’eau d’érable prête à bouillir. En constante puberté, on peut l’observer d’un regénérescent besoin de lien ; à s'approcher pour se réchauffer et se fondre en trace de lumière ou en mesurer sa longévité relationnelle et entretenir sa saine distance en orbite.

L’album Confiture printemps comète moustache molle, habité d’un pantomime « Achy breaky dance » de danse en ligne orbitale, devient ce western-cosmique entre attraction et répulsion naviguant l'infini, tentant de porter en lui son équilibre face à l’attrait et muter en un hommage à tourner en rond.
Signaler un problème
Signaler un problème