Dave Richer
Je suis né d’un accouchement difficile.
Comme je me suis présenté le bout du nez par les pieds, et que le médecin pas tout à fait sobre qui accoucha ma mère a décidé de me tirer de là comme ça, j’ai donc manqué d’oxygène pendant un cours laps de temps et c’est ce qui a causé ma paralysie cérébrale. C’est pour ça que je parle et que je bouge tout croche! Mais ne vous inquiétez pas pour le reste, ma matière grise est tout à fait intacte.
À l’époque, d’autres médecins ont dit à mes parents qu’il n’y avait rien à faire avec moi. Ils disaient que je ne marcherais jamais, que je ne parlerais pas et serait un légume.
Malgré ça, j’ai commencé des traitements dès l’âge de deux mois. J’ai fréquenté une école primaire spécialisée et finalement commencé à parler à 10 ans. J’ai marché pour la première fois à 13 ans. Un apprentissage difficile. Se tenir debout et se faire pousser pour voir si on va tomber (et se casser le gueule), disons que ça incite à apprendre à se relever.
Au secondaire, encore dans une école spécialisée, j’ai réalisé que je n’étais pas un con et j’ai mis les bouchées doubles pour le faire en quatre ans. Pas mal « hot » le gars, hein? J’étais seulement le quatrième en quinze ans à avoir obtenu un diplôme de cette école.
Au CÉGEP, je voulais aller vers quelque chose de bizarre. Comme moi! J’ai donc choisi les arts dramatiques. Imaginez! Quelqu’un qui a de la misère à s’exprimer qui choisi le théâtre! Je ne voyais personne comme moi dans le milieu artistique, je me suis donc dit que j’allais être le premier. Par contre, personne, absolument personne, ne croyait en moi.
On m’avait accepté dans le programme en se basant sur mes notes, mais personne ne m’avait vu! Je crois que j’ai provoqué la plus belle commotion de toute ma vie. Tout le personnel a organisé une réunion d’urgence pour savoir ce qu’ils allaient faire de moi. Personne ne pensait que je réussirais à travailler dans ce domaine. Mais ils ont bien vu que j’étais capable de suivre comme n’importe qui.
Et puis, six mois après ma sortie du CÉGEP, j’ai décroché mon premier rôle professionnel dans la série télé Jasmine.
Au fil des ans, j’ai également eu l’occasion de donner plusieurs conférences de motivation dans les écoles, une autre chose que j’adore faire aujourd’hui.
À l’époque, d’autres médecins ont dit à mes parents qu’il n’y avait rien à faire avec moi. Ils disaient que je ne marcherais jamais, que je ne parlerais pas et serait un légume.
Malgré ça, j’ai commencé des traitements dès l’âge de deux mois. J’ai fréquenté une école primaire spécialisée et finalement commencé à parler à 10 ans. J’ai marché pour la première fois à 13 ans. Un apprentissage difficile. Se tenir debout et se faire pousser pour voir si on va tomber (et se casser le gueule), disons que ça incite à apprendre à se relever.
Au secondaire, encore dans une école spécialisée, j’ai réalisé que je n’étais pas un con et j’ai mis les bouchées doubles pour le faire en quatre ans. Pas mal « hot » le gars, hein? J’étais seulement le quatrième en quinze ans à avoir obtenu un diplôme de cette école.
Au CÉGEP, je voulais aller vers quelque chose de bizarre. Comme moi! J’ai donc choisi les arts dramatiques. Imaginez! Quelqu’un qui a de la misère à s’exprimer qui choisi le théâtre! Je ne voyais personne comme moi dans le milieu artistique, je me suis donc dit que j’allais être le premier. Par contre, personne, absolument personne, ne croyait en moi.
On m’avait accepté dans le programme en se basant sur mes notes, mais personne ne m’avait vu! Je crois que j’ai provoqué la plus belle commotion de toute ma vie. Tout le personnel a organisé une réunion d’urgence pour savoir ce qu’ils allaient faire de moi. Personne ne pensait que je réussirais à travailler dans ce domaine. Mais ils ont bien vu que j’étais capable de suivre comme n’importe qui.
Et puis, six mois après ma sortie du CÉGEP, j’ai décroché mon premier rôle professionnel dans la série télé Jasmine.
Au fil des ans, j’ai également eu l’occasion de donner plusieurs conférences de motivation dans les écoles, une autre chose que j’adore faire aujourd’hui.
