Dany Placard
Né Gauthier, Dany est rebaptisé par ses colocataires quand, par une chaude nuit d’été, il déménage son matelas dans un placard pour échapper au tapage nocturne dans l’appartement.
Dorénavant, il sera Dany Placard.
Originaire de Laterrière au Saguenay, Placard, saisi d’admiration par son cousin qui joue de l’orgue à l’église, harcèle ses parents afin de pouvoir lui aussi goûter à la musique. On lui met donc une guitare classique entre les mains, il en jouera longtemps. Jusqu’à l’université en fait, où il poursuivra par ailleurs ses études en chant classique avant que l’écriture de chansons le fasse pour de bon bifurquer vers la voie, plus cahoteuse et plus stimulante, du folk-rock.
Après un premier album autoproduit en 1998, l’auteur-compositeur jette avec Éric Villeneuve les bases de Plywood 3/4, joyeuse bande de bizouneurs qui enregistrera deux albums.
Seul, Placard pave avec Rang de l’église (2005) et Raccourci (2008), deux albums salués par la critique, un poussiéreux chemin folk entre le Saguenay et le Sud des États-Unis.
Réalisateur, Placard reçoit dans sa mythique shed de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes qu’il aiguillera dans la direction de l’authenticité et du dépouillement. Chantal Archambault, domlebo, Francis Faubert et Louis-Philippe Gingras signent avec lui des albums éminemment personnels qui portent néanmoins sa patte.
À l’automne 2012, Placard revient avec Démon vert, un album plus ambitieux et vulnérable. Mis en boîte en groupe dans un esprit de camaraderie et d’immédiateté typique des grandes séances d’enregistrement des années soixante-dix, Démon vert lui permet de renouer avec le folk-rock de ses premières incursions en solo.
L’automne 2014 marque le retour de l’homme à tout faire, alors que Placard propose au public une autre galette trempée dans le folk-rock québécois, Santa Maria. Tel un Christophe Colomb des temps modernes, Placard y évoque les chemins de travers conduisant à la découverte de l’Autre par la redécouverte de soi, explorant au détour des lieux familiers ayant pourtant perdu leurs repères. Des chansons qu’il fait bon écouter en boucle dans l’auto ou bien calé dans une chaise berçante sur un balcon, en tapant du pied comme il se doit.
Originaire de Laterrière au Saguenay, Placard, saisi d’admiration par son cousin qui joue de l’orgue à l’église, harcèle ses parents afin de pouvoir lui aussi goûter à la musique. On lui met donc une guitare classique entre les mains, il en jouera longtemps. Jusqu’à l’université en fait, où il poursuivra par ailleurs ses études en chant classique avant que l’écriture de chansons le fasse pour de bon bifurquer vers la voie, plus cahoteuse et plus stimulante, du folk-rock.
Après un premier album autoproduit en 1998, l’auteur-compositeur jette avec Éric Villeneuve les bases de Plywood 3/4, joyeuse bande de bizouneurs qui enregistrera deux albums.
Seul, Placard pave avec Rang de l’église (2005) et Raccourci (2008), deux albums salués par la critique, un poussiéreux chemin folk entre le Saguenay et le Sud des États-Unis.
Réalisateur, Placard reçoit dans sa mythique shed de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes qu’il aiguillera dans la direction de l’authenticité et du dépouillement. Chantal Archambault, domlebo, Francis Faubert et Louis-Philippe Gingras signent avec lui des albums éminemment personnels qui portent néanmoins sa patte.
À l’automne 2012, Placard revient avec Démon vert, un album plus ambitieux et vulnérable. Mis en boîte en groupe dans un esprit de camaraderie et d’immédiateté typique des grandes séances d’enregistrement des années soixante-dix, Démon vert lui permet de renouer avec le folk-rock de ses premières incursions en solo.
L’automne 2014 marque le retour de l’homme à tout faire, alors que Placard propose au public une autre galette trempée dans le folk-rock québécois, Santa Maria. Tel un Christophe Colomb des temps modernes, Placard y évoque les chemins de travers conduisant à la découverte de l’Autre par la redécouverte de soi, explorant au détour des lieux familiers ayant pourtant perdu leurs repères. Des chansons qu’il fait bon écouter en boucle dans l’auto ou bien calé dans une chaise berçante sur un balcon, en tapant du pied comme il se doit.
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