Amylie

Il n’y a pas si longtemps, elle enregistrait ses chansons penchée sur le répondeur de son petit appartement montréalais.
Les moyens techniques étaient limités, mais l’amour des sons et des mots l’habitait, et la voix se frottait déjà aux couleurs soul et jazzy qui allaient faire sa signature. Les moyens sont venus, la confiance aussi, mais la fille au fond a peu changé: dans un deux et demi comme sur une scène des FrancoFolies, Amylie brûle d’aller au bout de ses intuitions musicales.

2008 marque un temps fort pour la jeune chanteuse, alors que paraît Jusqu’aux oreilles, un premier album qui en a séduit des milliers, d’oreilles. Réalisé par JF Lemieux, l’opus déroule un fascinant tissu rythmique, portant loin le grain de voix singulier et la poésie d’Amylie. L’extrait radio «Mes oreilles» s’envole d’ailleurs rapidement sur les ondes, bientôt choisi «Single of the Week» par iTunes et faisant son entrée dans le «Top 6 à 6» de CKOI. Amylie obtient dans la foulée une nomination au Gala de l'ADISQ 2009, catégorie Révélation de l'année.

Suivront de nombreux spectacles – entre autres dans le cadre d’une tournée ROSEQ, en 2010 –, l’artiste étant bientôt soutenue par le programme «Entrées en scène Loto-Québec», qui permet d’offrir au public une prestation étoffée, en formation large. Amylie se produira également en première partie des concerts d’Ariane Moffatt, montera plusieurs fois sur scène en tant que choriste pour l’inénarrable Damien Robitaille et prendra part aux explorations folk/spoken word de Tristan Malavoy.

En 2011, un nouveau chapitre va s’ouvrir quand sa route croise celle d’Antoine Gratton. Entre Amylie et lui, l’entente est immédiate, leur vocabulaire est le même. Le surdoué musicien et arrangeur entreprend de colorer les récents croquis de l’auteure-compositrice-interprète, une démarche qui aura pour fruit Le Royaume, un disque ensorcelant, à la forte personnalité, lancé en avril 2012 sous étiquette Audiogram.
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